Palestine: FILMER C'EST EXISTER

 

 

nouveau:

PROGRAMME 2013

Palestine Filmer C'Est Exister 2013

● vidéo de la table ronde 2012

 

 

à télécharger:

● communiqué clôture

● livret-programme (6.9Mo)

● flyer A5 avec grille-horaire

● affiche

● carte postale A6

 

 

 

Tarifs:

Prix unique: 10.-/séance

Abonnement 5 séances: 40.-

en vente à la caisse

 

OccupaZION

إحـتلال صهيـون

2007 - Court-métrage - Fiction - 12 min

Scenario-Réalisation : Enas I. Muthaffar

Production : Jerusalem First Films prod.

(co-produit avec Masarat, Les Halles de Schaerbeek)

Avec la collaboration du danseur-chorégraphe français Jean Gaudin

Jeudi 29 novembre à 21h

occupaZION - Enas MuthaffarUn voyage, le long du Mur, qui propose comme point de départ un éclairage légèrement différent de la Déclaration Balfour de 1917.

Deux mots échangent leur place, et ... c’est le monde à l’envers.

 

 

Enas I. Muthaffar

occupaZION - Enas MuthaffarEnas I. Muthaffar est née et a grandi à Jérusalem. Elle est diplômée de la Haute Ecole de Cinéma du Caire en option réalisation et a obtenu une maîtrise en films de fiction au Goldsmiths College à Londres.

Enas Muthaffar a travaillé et travaille toujours comme assistante réalisatrice et cheffe scripte sur plusieurs films palestiniens et internationaux, comme Miral, Paradise now et Le Sel de la mer. Elle a réalisé plusieurs courts-métrages de fiction et documentaires, dont les trois plus récents, De l’est à l’ouest, Un monde à part à 15 min. et Occupazion, ont été montrés dans des festivals internationaux. Elle prépare actuellement la réalisation de son premier long-métrage.

 

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FATENAH

فاتنة

2009 - Moyen-métrage - Fiction - 30 min

Réalisation et animation : Ahmad Habash

Musique : Said Murad

Production : Palestine - Dar Films - Saed Andoni

Financé par l’OMS

Samedi 1er décembre à 18h

fatenah - Ahmad HabashFatenah raconte l’histoire d’une jeune couturière d’un camp de réfugiés à Gaza. Sa vie ressemble à celle de milliers d’autres femmes à Gaza. Mais elle change brusquement lorsqu’elle découvre qu’elle a un cancer du sein. Elle va chercher désespérément à se faire soigner, prise entre des médecins palestiniens qui retardent son diagnostic ou ne disposent d’aucun moyen, et les soldats israéliens qui lui refusent l’accès à un hôpital israélien.

« C’est très tabou de parler du corps de la femme dans la société palestinienne. Mais à Ramallah, en voyant le film, les gens pleuraient. Personne n’a critiqué. Cette histoire est si proche de leur propre vie ».

L’histoire de Fatenah est inspirée de l’histoire réelle du combat de Fatma Bargouth contre le cancer, morte à 29 ans, empêchée de se soigner à cause du blocus israélien imposé à la Bande de Gaza depuis 2007.

Ahmad HABASH

fatenah - Ahmad HabashNé en Irak de parents palestiniens, Ahmad Habash a voyagé autour du monde avec sa famille pendant toute son enfance, entouré par des peintres, cinéastes et poètes. « On m’a montré que les couleurs et les mouvements du corps étaient des façons éloquentes d’exprimer émotions et pensées ». Son histoire d’amour avec le cinéma d’animation a commencé dans cet environnement. Depuis 14 ans, il est cinéaste, écrit des scenarii et réalise des films d’animation.

Il vit et travaille aujourd’hui en Nouvelle-Zélande.

Fatenah, 1er film d’animation entièrement produit en Palestine et traitant des difficultés d’accès à la santé dans la bande de Gaza, a été récompensé de nombreuses fois.

« Habituellement on parle des Palestiniens en données statistiques : 5 personnes ont été blessées, 10 Palestiniens sont morts... Mais derrière chacun de ces chiffres, il y a une longue histoire d’un être humain. C’est pourquoi, nous avons voulu raconter l’histoire, non dite, d’UNE personne qui se cache derrière ces chiffres ».

Ahmad Habash - Saed Andoni

 

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UN EXIL DANS L’ESPACE

نزوح الى الفضاء

2009 - Video - Fiction - 5 min 30

Scenario-Réalisation : Larissa Sansour

Samedi 1er décembre à 20h

space exodus - larissa sansour« Où irons-nous, au-delà des dernières frontières ? » s’interroge le poète palestinien Mahmoud Darwich.

Dans Un exil dans l’espace, Larissa Sansour reprend la vision de Stanley Kubrick de 2001 Odyssée de l’espace et l’icône de l’astronaute américain Armstrong, premier à marcher sur la lune, et y répond en se projetant dans l’espace : c’est le déplacement total, signe du destin palestinien. Mais c’est aussi l’histoire optimiste de l’humanité, une victoire technologique, un drapeau qui se plante comme affirmation ultime de la nation mais à signification universelle : «  Un petit pas pour un Palestinien, un bond de géant pour l’humanité » dessine une utopie.

 

Larissa Sansour

Si nation veut dire une « communauté imaginée », comment en imaginer une face à un projet de dépla-cement forcé et de morcellement qui raye tous les repères de la mémoire, et surtout le territoire, sur les-quels l’imagination se fond ?

L’œuvre de Larissa Sansour, photographe et artiste vidéo palestinienne, ne cesse de revisiter cette question.

Elle est née à Jérusalem et a étudié l’art à Copenhague, Londres et New York. Ses images grandioses et drôles mélangent la réalité et la complexité de la vie en Palestine à un langage visuel habituellement associé aux emissions tv de divertissement ou aux films de western et d’horreur, pour créer des univers parallèles dans lequels on peut décoder un nouveau système de valeurs.

Ses oeuvres sont exposées dans le monde entier: galeries, musées, festivals, revues d’art.

Sa dernière création (août 2012), Nation estate, com-binant photographies et video, imagine l’Etat palestinien réduit à un gratte-ciel où les étages sont des lieux de mémoires : Jérusalem y est au 13ème étage, Bethlehem, ville natale de l’artiste, au 21ème. Solution politique à la hauteur de l’absurde du discours contemporain ?

Ce travail en cours de réalisation reçoit un appui inattendu d’un coup de censure scandaleuse : en 2011, le groupe français Lacoste, sponsor du Prix Lacoste-Musée de l’Elysée (Lausanne) pour lequel trois esquisses d’une création doivent être présentées, a décidé d’éliminer ses photos de la compétition parce que « trop pro-palestinienne ».

 

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Une simple histoire

حدوثة صغيرة

2008 - Moyen-métrage - Fiction - 32 min

Scenario-réalisation : Izidore K.Musallam

Musique : Simon Shaheen

Interprétation : Waseem Mattar, Lutof Nowaiser, Juliano Mer Khamis, Valentina Abu Osqa, Tami Spiwak

Production : Al Jazeera Children’s Channel

Dimanche 2 décembre à 21h

simple story - Izidore MusallamDans un village des Territoires palestiniens occupés, les habitants recherchent désespérément l’âne d’Abu Salim. C’est Sami, 9 ans, qui va le retrouver.

Mais, à sa grande surprise, l’âne ne veut pas aller chez Abu Salim, il veut retourner dans sa maison ancestrale à Haïfa, israélienne depuis 1948. Sami décide de guider l’âne dans son voyage, franchissant avec lui tous les obstacles qui entravent la Palestine divisée et occupée.

 

Izidore K. Musallam

simple story - Izidore MusallamIzidore K. Musallam est un cinéaste palestinien indépendant, vivant à Toronto (Canada). Il a écrit et réalisé six long-métrages fiction dont Foreign Nights et Heaven before I die.

Une simple histoire a reçu le prix du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meillleur enfant acteur, au 14ème Arab Media Festival du Caire.

« Nous sommes très fiers que ce film soit récompensé vu le thème qu’il aborde, le droit au retour pour le peuple palestinien ».

Al Jazeera Children’s Channel

 

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