nouveau:
● vidéo de la table ronde 2012
à télécharger:
● livret-programme (6.9Mo)
● flyer A5 avec grille-horaire
Tarifs:
Prix unique: 10.-/séance
Abonnement 5 séances: 40.-
en vente à la caisse
Table ronde
Cinéma palestinien, entre création artistique et engagement politique
Dimanche 2 décembre à 17h
avec Raed Andoni, Laith Al-Juneidi, Maryse Gargour
animation: Nicolas Wadimoff, cinéaste
Nous vous le disions dans notre édito, il est très important pour nous que public et cinéastes palestinien-ne-s se rencontrent pour questionner, échanger et débattre.
Une réflexion de Raed Andoni - réalisateur de Fix Me, a tout de suite attiré notre attention : « Comment faire de l’art sans avoir le devoir d’utiliser le cinéma pour évoquer le conflit auquel le public étranger nous identifie ?…comme si nous n’avions rien d’autre à raconter ! » Toute une série d’autres questions se sont ajoutées à celle-ci, inspirées par la situation vécue par les cinéastes en Cisjordanie et à Gaza, ou lorsqu’ils ou elles ont décidé de vivre ailleurs :
• Les cinéastes palestinien-ne-s croient-ils/elles que le cinéma peut faire changer les choses ?
• Etre un-e cinéaste palestinien-ne qui vit à l’étranger, qu’est-ce que cela change ?
• La nécessité des co-productions, et souvent en pro-venance d’Israël, pèse-t-elle sur votre travail de création ?
• Laith Al Juneidi, auteur du Policier Invisible dit : « L’occupation a d’une certaine façon enrichi les cinéastes palestiniens. Ils remplacent le manque de soutien gouvernemental par la force de leurs scenarii inspirés des difficultés qui leur sont imposées. Beaucoup d’entre eux vivent à l’étranger où ils ont fait une école de cinéma. Puis ils reviennent en Palestine avec cette énergie que donne le sentiment d’identité nationale. »
Qu’en pensent les autres cinéastes ?
• Le cinéma peut-il maintenir une identité palesti-nienne, aujourd’hui si fragmentée?