nouveau:
● vidéo de la table ronde 2012
à télécharger:
● livret-programme (6.9Mo)
● flyer A5 avec grille-horaire
Tarifs:
Prix unique: 10.-/séance
Abonnement 5 séances: 40.-
en vente à la caisse
LE POLICIER INVISIBLE
شرطي على الهامش
2011 - Long-métrage - Documentaire - 59 min
Réalisation : Laith Al Juneidi
Production : Ishtar Creative Productions
Co-production : Palestine / Pays-Bas / EAU
En 2011, prix du meilleur documentaire moyen-métrage au festival international de films documentaires de Beyrouth.
En 2012, prix du public pour le meilleur documentaire au festival Franco-arabe en Jordanie
Jeudi 29 novembre à 21h
en présence du réalisateur
Abu Sa’eed vit à Hébron, il est père de neuf enfants. Officier dans la police nationale de l’Autorité Palestinienne, il représente l’autorité qui assure la sécurité dont ont grand besoin les habitants de la ville, coupée en deux zones, et où vivent 7’000 colons israéliens.
Mais quand il rentre dans la maison familiale située dans la vieille ville d’Hébron, contrôlée par l’armée israélienne, il doit se battre pour assurer une vie normale à sa famille qui subit quotidiennement le harcèlement des colons. Il refuse de quitter sa maison, même si sa famille a déjà dû payer très cher cette résistance.
« Un paradoxe dans un pays sans aucune logique ! »
Laith AL-JUNEIDI
Réalisateur et producteur, Laith Al-Juneidi est né en Palestine en 1978. Il fait une formation en communication, culture et media à l’université de Coventry en Angleterre, et un post-grade en cinéma. Puis il est responsable de la programmation de la chaîne « Histoire » pour le Moyen Orient et l’Afrique du nord.
En 2012, il fonde Ishtar Creative Productions qui veut
être une plateforme pour la réalisation de films en Palestine.
Aujourd’hui, il vit entre Hebron (Cisjordanie) et Amman (Jordanie). Le Policier invisible est son premier long-métrage documentaire.
« L’occupation a d’une certaine façon enrichit les cinéastes palestinens. Ils remplacent le manque de soutien gouvernemental par la force de leurs scenarii inspirés des difficultés qui leur sont imposées.. Disons-le ainsi: la vie en Palestine est un drame et les cinéastes donnent forme à ces histoires. Beaucoup d’entre eux vivent à l’étranger où ils ont fait une école de cinéma. Puis ils reviennent en Palestine avec cette énergie que donne le sentiment d’identité nationale ».
Fix Me
صُداع
2010 - Long-métrage - Documentaire - 98 min
Scénario, réalisation : Raed Andoni
Image : Filip Zumbrunn, Aldo Mugnier
Montage : Saed Andoni Musique : Erik Rug, Yousef Hbeisch
Production : Palestine / Suisse / France
Prix du meilleur documentaire aux Journées cinématographiques de Carthage 2010 / Prix des droits humains au festival intern. du cinéma indépendant de Buenos Aires 2011 / Prix 2012 du documentaire de l’année de la SCAM-Fr
Vendredi 30 novembre à 19h
en présence du réalisateur
Raed, auteur réalisateur, a mal à la tête, au sens propre comme au figuré. Cela l’empêche de travailler. Armé d’humour et d’une certaine ironie, il interroge alors sa place dans la société palestinienne. Au risque de déconcerter sa propre famille et ses vieux amis, il décide de se faire soigner et de filmer sa psychothérapie en caméra invisible.
La gravité de la situation n’exclut pas l’humour dans ce journal intime étonnant qui se révèle un portrait sans concession de la société palestinienne. Fix me pose des questions mais n’assène pas de
réponses. Au spectateur de pénétrer dans le monde
de cet étrange personnage, sorte de cousin palestinien
de Woody Allen.
Raed Andoni
Né en 1967 à Beith Sahour, une petite ville près de Bethléem, Raed Andoni mène un parcours d’auto-didacte qui l’associe dès 1997 au développement du cinéma indépendant en Palestine. Producteur avant de devenir réalisateur, il est le co-foncdateur de Dar Films, société basée à Ramallah.
Il a produit et co-produit plusieurs documentaires primés : The inner tour, Live from Palestine et Invasion. Son premier documentaire en tant que réalisateur, Improvisation, Samir et ses frères, dresse un portrait magnifique des musiciens du Trio Joubran. Produit en association avec Arte, il a reçu le prix « Art et Culture » de la Compétition internationale du documentaire méditerranéen en 2006.
A travers Fix me (Répare-moi) (2010), son premier long métrage, Raed Andoni effectue un voyage intérieur transformant ses interrogations en véritables questions de cinéma : comment filmer l’intimité, comment parler de la lutte collective, comment trouver l’équilibre entre les deux. Raed Andoni se plaît à rêver :
« Imaginons que tous les cinéastes palestiniens aient les moyens de faire un film pour leur public...(...), que vont-ils dire au peuple ? Ils vont pouvoir commencer à penser d’une façon différente, penser à la société, à ce dont le film doit parler : la confiance en soi, l’unité ».
La terre parle arabe
الارض بتتكلم عربي
2007 - Long-métrage - Documentaire - 62 min
Réalisation : Maryse Gargour
Production : Rose Production / Bad Movies
Dimanche 2 décembre, à 21h
en présence de la réalisatrice
La Terre parle arabe livre une histoire dans laquelle le récit et les souvenirs des protagonistes se heurtent et s’entrechoquent au cynisme des dirigeants sionistes et occidentaux durant la période qui s’étend de 1883 à 1948.
Les documents tirés d’une historiographie jamais encore exploitée, faits d’entretiens et d’archives audio-visuelles, documents diplomatiques des dirigeants et
articles de presse de l’époque, mettent en relief le concept de « transfert » des Palestiniens, entreprise qui remonte aux débuts du mouvement sioniste. Or, à cette époque et depuis des millénaires, La Terre parle arabe et se trouve habitée par un peuple, les Palestiniens. Cette vérité dérange. Présentée aux journées de la FIPA (Festival International de Production de l’Audiovisuel) La Terre parle arabe a déclanché des attaques virulentes de ceux qui considèrent qu’ « il y aurait un autre sionisme », qui fit fleurir le désert !
Maryse Gargour
Journaliste et documentaliste, Maryse Gargour a vu le jour à Jaffa. Diplômée de l’Institut français de Presse, elle obtient un doctorat en sciences de l’information de l’université Paris II.
Maryse Gargour a travaillé comme journaliste et productrice à l’Office de radiodiffusion-télévision française à Beyrouth puis a rejoint l’Unesco (Conseil international du cinéma et de la télévision). Elle poursuit une carrière de journaliste indépendante à Paris pour des chaînes de télévision internationales.
Les cinq documentaires sur la Palestine dont : Une Palestinienne face à la Palestine ; Le pays de Blanche ; La terre parle arabe s’attachent à la reconstitution de l’histoire de la Palestine et des Palestiniens, de celle qui, enfouie sous les mythes foncdateurs du sionisme, risquait de disparaître avec le temps.